LA TYPOGRAPHIE

Cette technique d’impression a été mise au point par GUTENBERG en 1450.

Afin de constitué le texte à reproduire, on assemble des caractères en plomb qui sont ensuite encrés puis pressée sur la feuille de papier. Maintenant, nous utilisons une plaque gravée en relief et qu’on appelle « la forme imprimée ». La plaque peut-être conservée afin de la réutiliser pour réaliser d’éventuels retirages.
Cette technique d’impression est moins utilisée de nos jours.
Elle concerne souvent les tirages compris entre 20 000 et 30 000 exemplaires et est utilisée pour les cartes de visite, faire-part, etc. Comme l’impression est faite en relief, des effets graphiques peuvent être réalisés sans utiliser d’autres procédés d’impression plus complexes.

L’HÉLIOGRAVURE

Cette méthode d’impression est adaptée aux gros tirages comme les catalogues, les planches de timbres…

L’héliogravure est inventée au XIXème siècle et est aussi appelée rotogravure. Comme son nom l’indique, l’image ou le texte est directement gravé sur une plaque en cuivre. C’est un procédé d’impression en creux, aussi appelés alvéoles, qui permettent de retenir l’encre. Une gélatine est appliquée sur la plaque qui est ensuite exposée à la lumière afin qu’une réaction chimique se produise au contact d’un acide. La machine à imprimer est constituée de cylindres sur lesquels l’encre est déposée par des rouleaux encreurs. Le surplus d’encre est retiré par une système de racle puis l’encre s’applique ensuite sur le papier.
L’héliogravure est principalement utilisées pour les tirages importants (min 350 000 exemplaires).

L’OFFSET

C’est le procédé d’impression le plus utilisé à notre époque.

L’Offset est une méthode d’impression relativement souple et c’est ce qui fait son succès. Elle permet de réaliser un nombre de tirage important ainsi qu’ une gamme relativement large et variée de type d’impression. De plus, le coût de production est peu onéreux. La composition est gravée sur une plaque en métal. Plus il y a de couleurs dans votre fichier, plus il y aura de plaques. Les plaques sont ensuite installées dans la machine puis une solution de mouillage les humidifies afin que la solution adhère qu’aux endroits ou la plaque n’a pas été gravée. Ensuite l’encre se dépose la ou il n’y a pas d’eau, ce qui correspond à la zone de votre texte ou image puis le blanchet en caoutchouc reçoit l’encre pour enfin la transférer sur le support d’impression.

LA FLEXOGRAPHIE

Elle est la plus adaptée pour l’impression sur les supports plastiques tels que les emballages.

Ce procédé est similaire à un tampon encreur « géant ». Une forme imprimante souple est utilisée, que l’on nomme « le cliché ».
Le cliché est encré puis apposé sur le support. Toute la complexité de cette technique réside dans la création du cliché. Les caractères du cliché sont en relief et à l’envers. L’utilisation de la photogravure pour créer le cliché permet d’obtenir un résultat précis.
Ce procédé est énormément utilisé pour l’impression sur les emballages comme les paquets de gâteaux. Le coût de revient est relativement faible et offre la possibilité d’être utilisé pour des tirages comprenant peu d’exemplaires.
En revanche, il n’est pas recommandé pour reproduire des dessins.

LA SÉRIGRAPHIE

Cette technique d’impression est une des plus connues et est très utilisée pour l’impression de dessins.

Cette technique est crée par la dynastie chinoise Song (960-1279). Une feuille en carton ou en métal est découpée en fonction du motif, cela permet de créer le pochoir qui empêche l’encre d’entrer en contact avec le support. Divers supports peuvent être utilisés, tels que le papier, le bois, le métal, le tissu, etc. Le support est ensuite tendu sur un cadre nommé l’écran. La qualité du résultat final dépend du nombre de maille. Plus le nombre de fils par cm est important, plus la quantité d’encre sera restreinte, ce qui permet la finesse du dessin et donc une qualité élevé du résultat. Le clichage permet de préparer l’écran à recevoir le motif. Pour cela, une émulsion est apposée sur l’écran. Les parties exposées aux ultraviolets réagissent et obstruent le tissu, ce qui empêche l’encre de passer. Cela reprend le principe du pochoir.

JET D’ENCRE

Cette technique d’impression est crée en 1970 par des informaticiens.

La technique d’impression jet d’encre a été crée par les informaticien de chez IBM afin de permettre aux utilisateurs d’ordinateurs d’avoir une sortie d’impression moins bruyante que l’imprimante à aiguilles. La première imprimante IBM sort en 1976. Les imprimantes jet d’encre se sont développées parallèlement à l’essor de l’informatique.
Deux méthodes d’impression jet d’encre ont étés mises au point. La première a été la technique de « jet d’encre continu », la seconde a été la technique nommée « goutte à la demande ».
Le jet d’encre est une technique d’impression dite sans contact. L’encre arrive par des buses, sur lesquelles une pression est exercée ce qui permet la séparation de l’encre en très petites gouttes uniformes.

XÉROGRAPHIE

Cette technique d’impression également appelée électrophotographie a été découverte 1932.

Cette technique d’impression est utilisée pour les imprimantes ainsi que les photocopieurs. Le nom xérographie est constitué du mot latin xeros qui signifie à sec et du mot graphein qui lui signifie écriture. Un cylindre en aluminium, qu’on nomme photoconducteur, est utilisé comme support sur lequel on appose une couche photoconductrice (par exemple du sélénium). Le sélénium a une charge électrostatique dans l’obscurité ensuite conduite sous la lumière. Le document a dupliqué est éclairé ce qui permet de projeter l’image sur le tambour grâce à un objectif et des miroirs. Puis le toner dépose sur le tambour de l’encre en poudre chargée négativement en électricité. A contrario, le papier lui est chargé en électricité statique. Lorsque le papier entre en contact du tambour, l’encre se transfère dessus et se fixe grâce à la chaleur diffusée par les rouleaux.